Si votre domicile est relié à un aqueduc municipal, l’eau qui transite par votre station de traitement des eaux, avant de vous être acheminé, respecte les critères du RQEP. Selon la taille des réseaux, l’eau doit être testée de 2 à plus de 100 fois par mois, notamment pour les bactéries Escherichia coli, les coliformes fécaux et les coliformes totaux1. La présence de ces organismes en quantité supérieur à la norme en vigueur entraine automatiquement un avis d’ébullition, un avis au MDDELCC et à la direction de la santé publique de votre région.
Trop souvent, un nouveau client ou même un client régulier arrive à nos locaux avec un échantillon déjà prélevé dans la première bouteille trouvée et nous demande de faire des analyses. Nous en avons vu de toutes sortes : un sac zip-lock contenant 3-4 écailles de métal, une bouteille de plastique coupée nette en deux et fermée avec une pellicule plastique et un élastique, ou simplement une vieille bouteille d’eau du style Aquafina. Malheureusement, cela conduit souvent à un refus de procéder aux analyses.
Les tours de refroidissement à l‘eau (TRE) sont des installations destinées à favoriser l’échange de chaleur entre un fluide, généralement de l’eau qui a été chauffée par la récupération de chaleur dans un procédé de l’installation, et l’air. Il existe différentes configurations de TRE, mais leur principe est similaire, soit de refroidir un liquide chaud par pulvérisation dans un courant d’air.L’eau chaude est généralement pulvérisée dans le haut de la tour avant de descendre par gravité à contre-courant d’un jet d’air et au travers de différentes structures. Ces dernières sont destinées à augmenter le temps de transition de l’eau entre le haut et le bas de la tour, favorisant ainsi l’extraction de plus de chaleur. L’eau refroidie est par la suite retournée au système pour extraire de nouveau de la chaleur.
Outre le fait que cela puisse être désagréable, les odeurs sont souvent un indicateur d’une contamination de l’eau. Pour cette raison, on recommande souvent de faire analyser une eau si on détecte une odeur étrange ou un changement de l’odeur ou du gout de l’eau.
De nombreux propriétaires au Québec ne sont pas connectés au réseau d’eau potable de leur municipalité, et sont plutôt approvisionnés par un puit. Que ce soit un puit de type tubulaire (communément appelé « puit artésien ») ou un puit de surface, il est important de s’assurer que l’eau fournie par le puit est adéquate pour la consommation humaine.
Depuis 2019, on entend beaucoup parler du plomb dans l’eau. Cela est venu en réponse à une décision de Santé Canada, qui, après avoir étudier longuement les données scientifiques disponibles, a décidé en mars 2019 de diminuer ses recommandations pour faire passer le maximum tolérable dans l’eau potable de 10 à 5 µg/L (microgramme par litre, ou ppb). Ce n’est pas la première fois que le niveau de plomb dans l’eau potable est baissé ; avant 2001, la norme acceptable au Québec était de 50 µg/L.