Pourquoi utiliser les contenants de prélèvement remis par Labsco ?
Trop souvent, un nouveau client ou même un client régulier arrive à nos locaux avec un échantillon déjà prélevé dans la première bouteille trouvée et nous demande de faire des analyses. Nous en avons vu de toutes sortes : un sac zip-lock contenant 3-4 écailles de métal, une bouteille de plastique coupée nette en deux et fermée avec une pellicule plastique et un élastique, ou simplement une vieille bouteille d’eau du style Aquafina. Malheureusement, cela conduit souvent à un refus de procéder aux analyses.
Parfois, lorsqu’on refuse un échantillon pour cause de contenant non-conforme, le client le perçoit cela comme un caprice. Pourtant, c’est tout le contraire : nous refusons des échantillons pour éviter de charger à nos clients des analyses qui sont inutiles. Voici quelques raisons qui expliquent l’importance de l’utilisation des contenants remis par Labsco.
Propreté et stérilité
La dernière chose que l’on veut lorsqu’on fait analyser son eau, c’est un faux positif. En d’autres termes, on ne veut pas se faire dire que son eau est contaminée alors que ce n’est pas le cas !
Les contenants offerts par Labsco ont été testés et sont garantis exempts des contaminants pouvant interférer avec les analyses auxquelles ils sont destinés. Ce que ça veut dire : il n’y a pas de traces de métaux dans les bouteilles pour l’analyse de métaux et il n’y a pas de bactéries dans les bouteilles pour analyses de bactéries. Dans ce dernier cas, on dit que les contenants sont stériles.
C’est particulièrement important de ne pas contaminer l’échantillon par la bouteille ; supposons que nous acceptions à nos laboratoires un échantillon prélevé dans une vieille gourde, et que les analyses montrent la présence de coliformes. Est-ce que les coliformes viennent de la gourde ou de l’eau ? Ça peut être l’un ou l’autre, ou bien les deux ! On ne peut alors pas prendre de décision éclairée, et il faut refaire les analyses, alors que l’utilisation d’une bouteille stérile aurait assuré un résultat fiable.
Conservation
Dans un monde idéal, un échantillon prélevé à 14h30 serait une photo de l’état de la source à 14h30. Dans la réalité, ce n’est pas nécessairement le cas, car les échantillons ne sont pas tous stables. C’est particulièrement vrai pour les échantillons destinés à la microbiologie, car les microorganismes peuvent mourir ou se reproduire entre l’échantillonnage et l’analyse. Dans le cas des analyses chimiques, on peut aussi observer de la dégradation de certains analytes dans le temps.
On utilise plusieurs moyens pour éviter une altération des échantillons entre l’échantillonnage et l’analyse. Un des premiers moyens est la sélection de contenant dans un matériau adéquat. Les contenants de Labsco sont généralement composés de plastique, souvent du polyéthylène haute densité (HDPE). Ce plastique est résistant et peu poreux, ce qui évite la perte d’analyte dans le plastique (oui, c’est possible d’en perdre dans le plastique). Dans certains cas, le plastique est déconseillé, et on préférera plutôt des contenants de verre, qui peut lui-même être transparant ou ambré pour protéger l’échantillon de la lumière si celui-ci est photosensible.
Un autre moyen mis de l’avant pour éviter la dégradation est de mettre un agent de conservation. Encore une fois, l’exemple le plus flagrant est en microbiologie, où l’on met un agent permettant de neutraliser le chlore afin d’éviter que les bactéries et virus ne meurent durant le transport. Cela causerait un faux négatif, et on pourrait croire que l’eau est saine alors qu’elle est contaminée. Dans certains cas, il n’est pas possible de conserver l’échantillon, et les analyses doivent alors être réalisées le plus tôt possible après l’échantillonnage, ou même sur place si possible (ex : pH).
Enfin, on conserve généralement les échantillons au froid afin d’éviter qu’ils ne se dégradent. Pourquoi le froid aide-t-il ? Simplement parce qu’une des causes principales de dégradation d’un échantillon est le développement bactérien. C’est vrai pour plusieurs analyses, aussi bien chimiques, physico-chimiques ou microbiologiques. Il faut par contre faire attention à ne pas congeler les échantillons pour éviter d’induire une autre modification à l’échantillon. Généralement, on privilégie garder les échantillons au réfrigérateur, soit entre 3 et 7°C.
Autres considérations
On pourrait encore donner de nombreuses raisons pour utiliser les contenants fournis par votre laboratoire : sécurité du personnel du laboratoire et des échantillonneurs, bonne forme pour faciliter l’analyse, présence d’une étiquette standardisée, etc. Tous ces points sont pertinents, et on se rend compte au final que le choix du contenant pour l’échantillonnage est loin d’être anodin. Puisque la plupart d’entre nous n’avons pas de connaissances approfondies en chimie et en microbiologie, il vaut mieux demander un avis aux experts et les laisser nous guider.
Les scientifiques de Labsco se feront un plaisir de discuter avec vous des analyses à faire pour réaliser votre projet et de vous fournir les contenants nécessaires pour l’échantillonnage. Contactez-nous !
Les contenants de prélèvement distribués par le laboratoire ont été sélectionnés pour répondre au besoin de vos analyses. Les contenants de prélèvement pour les analyses microbiologiques sont composés de HDPE, possèdent une étiquette d’identification facile à remplir, un anneau de sécurité vous assurant de la stérilité du contenant et contiennent du thiosulfate de sodium, un agent de conservation utilisé pour neutraliser l’effet des résidus des biocides halogénés libres, utilisés communément dans le traitement des eaux. Cette mesure, combinée à la réfrigération post-échantillonnage, permet de minimiser les changements dans la population microbienne de l’échantillon et ainsi, assure que les résultats analytiques soient représentatifs du système échantillonné.